Nous sommes tous esclaves de quelque chose

esclave_moderneQuelque soit notre âge, nous sommes tous esclaves de quelque chose.

Voilà le constat que j’ai tiré ce matin en me réveillant. Je ne sais pas ce que j’ai rêvé hier soir mais ma conclusion est implacable.
Alors, quel type d’esclave êtes-vous ?
On peut aborder le sujet sous différents angles mais si on veut faire les choses dans l’ordre, on est obligé de commencer notre analyse dès l’enfance.

En effet, dès l’âge de 3 mois voire moins, nos parents, pour respirer ou se débarrasser de nous, essaient de trouver une activité qui captera notre attention.

Certains choisissent  les jeux, d’autres la télé.

D’ailleurs, le plus souvent, c’est la télé qui l’emporte car plus efficace, n’est ce pas !

Tout seul devant cet écran animé, l’enfant se retrouve aspirer dans un monde virtuel avec des images colorés et des histoires qui défilent.
Très captif, celui-ci gomme et absorbe comme une éponge tous les messages qui y sont affichés et notamment les messages publicitaires.

C’est le début du formatage du cerveau et de la dépendance qui commence.

En effet, ces messages tendent à transformer le comportement des enfants et des jeunes. Ils les poussent à faire des choix sur des produits, des jouets etc.
Résultat, on a souvent à faire à des mômes avec des comportements pulsionnels consuméristes que nous retrouverons par la suite à l’âge adulte.
Et l’adolescent, il est esclave de quoi ?
L’adolescent peut être esclave de beaucoup de choses. Avec la nouvelle génération (X,Y, Z et j’en passe), on a à faire à des hyper connectés. Le smartphone devient donc un objet indispensable de sa vie quotidienne.

 

L’adulte quant à lui est un homme complètement enchaîné.

D’ailleurs, je pense qu’il est le pire des esclaves car il est souvent dépendant de beaucoup de choses :
Premièrement, il est dépendant de sa banque qu’il lui a accordée un prêt immobilier sur 20 ans et des prêts de consommation à tout va.
Il est dépendant de son travail car il en a besoin pour payer ses dettes et vivre au jour le jour.

Il est dépendant de sa conjointe ou de son conjoint qui le flique matin, midi et soir :), Peace.

S’il a des enfants, des nouvelles obligations apparaissent encore. Enfin, je parle de parents qui se soucient du devenir de leurs enfants (éducation etc.) car comme on voit en ce moment à Mayotte, beaucoup d’enfants sont laissés à l’abandon. Ceux qui posent d’énormes problèmes sociétaux (mais bon, c’est un autre sujet à traiter)

Enfin, l’adulte est dépendant du temps qui s’étiole au fur et à mesure et le rappelle qu’il n’est pas éternel.

Moral de l’histoire, il faut profiter de la vie et s’affranchir des contraintes que beaucoup essaient de nous imposer.

La seule dépendance qu’on devrait avoir, à mon avis, est la soif d’apprendre quelque chose de nouveau chaque jour.