Élection présidentielle aux Comores, Azali reçoit le soutien de sambi

sambi_1_0Les dés sont lancés, Sambi a choisi son camp et rallie le CRC d’Azali. Pour lui, c’est le choix de la raison.

Lors de son discours, ses propos étaient clairs. « Pour éviter une probable révolution et laisser le pays aux mains de voyous ignorants et cupides qui l’ont fait sombrer dans les abîmes, il faut que tous les comoriens votent Azali Assoumani le 10 avril au motif qu’Azali de 2006 n’est pas celui de 2016. »

IL A CHANGE.

Fini les copinages avec IKILILOU, Fini le séparatisme, Fini les faux billets, Fini le clientélisme et j’en passe.

Notre Raïs a d’ailleurs profité de ce moment historique pour demander à Mouigni Baraka de les rejoindre afin de former une coalition contre ce qu’il nomme « l’axe du mal ».

 

Au comorien maintenant de choisir entre ces trois candidats :

Mamadou

Mouigni Baraka

Azali

 

A Anjouan, chaque camp compte ses soutiens.

L’île est devenue stratégique pour l’élection du futur président.

Tous les candidats sont à Anjouan entrain de la sillonner de long en large avec leur 4X4 sur des routes impraticables.

D’ailleurs, les anjouanais l’ont bien compris.

En ce moment, chacun avance ses pions.

Du simple employé de bureau qui veut obtenir une promotion, au fonctionnaire qui souhaite garder sa place jusqu’au loup de la politique qui, pour certain, se voit déjà dans un poste ministériel.

 

Dans ce jeu de dupe, ce sont toujours les mêmes qui trinquent. En effet, au quotidien, le simple citoyen lambda continue toujours d’aller chercher son eau à la pompe d’à côté, subit les délestages habituels et se bat au jour le jour pour chauffer sa marmite.

 

Pour donner une lueur d’espoir à la populatio, chaque candidat affûte son programme. Des livrets sont distribués avec des belles images (beaux immeubles, belles routes, voire même des autoroutes).  Bref, Photoshop est sûrement passé par là.

Des enveloppes sont préparées pour être distribuées au moment opportun.

Tout est donc prêt pour la bataille finale.

Il nous reste qu’à attendre patiemment  le 10 avril pour connaître l’issue de cette histoire.

 

Quoi qu’il en soit, chaque camp prépare déjà l’après 10 avril.

 

Ici, tout le monde connaît déjà le scénario.

Le perdant n’acceptera pas sa défaite au motif que la CENI et/ou la Cour constitutionnelle sont corrompues ce qui est d’ailleurs probablement vrai.

On s’acheminera donc vers possible un blocage des îles.

Ainsi va les Comores.